AMD mise plus que jamais sur les APU pour ringardiser les cartes graphiques d’entrée de gamme

Écrit par Guillaume
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La sortie des prochains AMD Ryzen 6000 pourrait bien marquer une évolution remarquable.

De manière générale et c’est comme cela depuis des années, le processeur est au cœur de notre PC et la carte graphique est un « plus » dont on se préoccupe surtout si on est un joueur ou un créateur de contenus. Pour l’utilisateur lambda, la moindre carte graphique d’entrée de gamme est bien suffisante et inutile débourser plus de 100 – 150 euros sur ce composant. Conscients de la chose, AMD et Intel ont eu à cœur de développer des APU – accelerated processing unit ou unité de calcul accéléré – dont l’objectif est intégrer la solution graphique au sein du processeur pour simplifier la conception du PC.

Chez Intel, les APU n’ont jamais été appelées ainsi car la puissance graphique embarquée – l’iGPU – n’est pas assez puissante. Elle est capable de faire tourner Windows bien sûr et même quelques petits jeux, mais rien de solide. Chez AMD en revanche, on prend très au sérieux les APU et les sorties des Ryzen Pro 4000 puis des Ryzen 5000G constituent deux exemples frappant. En associant les architectures CPU Zen 2 (Ryzen Pro 4000) et Zen 3 (Ryzen 5000G) à la solution graphique Vega, AMD propose quelque chose de viable, même pour les amateurs de jeux vidéo. Bien sûr, il faut cependant faire d’importantes concessions et un Cyberpunk 2077 est ici incapable de tourner correctement.

La prochaine génération d’APU signée AMD pourrait toutefois changer encore la donne. Baptisés Phoenix, ces APU portent aussi le nom de Ryzen 6000. Ils sont conçus autour de la futur génération de cœurs CPU, les Zen 4, et devraient surtout profiter d’une nette amélioration de leur solution graphique. Il s’agirait enfin pour AMD d’intégrer RDNA 2 à ces APU. Certaines sources évoquent même RDNA 3, mais nous sommes en droit de douter dans la mesure où RDNA 3 n’est pas encore disponible sur les cartes graphiques dédiées de l’Américain.

Reste que même « limitées » à RDNA 2, les APU Phoenix devraient être capables de considérablement faire progresser la puissance embarquée d’autant que l’on parle de l’intégration de 16 voire 24 unités de calcul pour une solution graphique d’excellente facture… qui n’aura en tout cas bien à voir avec ce que l’on connaît aujourd’hui sur les cartes d’entrée de gamme. Si AMD n’est pas trop gourmand côté tarification, on peut s’attendre à des machines ultra-compactes capables de très bien se comporter même en face des jeux les plus récents.