Après s’être focalisé sur le milieu de gamme avec la génération RDNA 4, AMD pourrait bien se relanccer.
La question de pose de manière plus concrète à mesure que le temps passe. En effet, en début d’année, AMD a lancé ses cartes graphiques du nouvelle génération, sur architecture RDNA 4 et, comme prévu, ces modèles n’étaient pas taillés pour concurrencer NVIDIA sur le haut de gamme. Se pose donc aujourd’hui la question des orientations futures d’AMD alors que, forcément, la firme américaine envisage le lancement de la génération suivante. Première surprise, alors que certains estimaient que RDNA 4 serait la dernière d’AMD avant le retour à une conception centralisée des architectures, fusionnant CDNA et RDNA, il semblerait que les choses soient un peu plus complexes.
Un informateur bien connu dans le milieu des cartes graphiques a effectivement expliqué sur les forums AnandTech que l’architecture RDNA 5 est bel et bien sur les rails chez AMD. De son nom Kepler_L2, l’informateur a signé une réponse insistant sur la dénomination RDNA 5 avant d’enchaîner sur les caractéristiques techniques supposées du modèle le plus puissant de la future gamme.
RDNA 4 et les 25 ans de la marque Radeon © AMD
Dans le jargon, on parle de flagship et dans le cas de RDNA 5, ce flagship pourrait particulièrement musclé : on parle effectivement de 96 unités de calcul et d’un bus d’interface mémoire 384-bit. Rappelons que ce type d’interface mémoire n’est utilisé, chez NVIDIA, que sur l’une des cartes graphiques les plus puissantes, la GeForce RTX 5080. De fait, si les caractéristiques ainsi avancées par Kepler_L2 se confirment, cela voudrait clairement dire qu’AMD entend revenir dans la course avec son rival de toujours. Notons au passage que la Radeon RX 9070 XT – la plus puissante des cartes RDNA 4 – ne dispose que de 64 unités de calcul et son bus d’interface mémoire se limite à 256-bit.
Bien sûr, il convient de garder à l’esprit que nous n’en sommes ici qu’au stade de rumeurs, et ce, malgré la bonne réputation de Kepler_L2 qui, au passage, indique qu’il n’est question que « d’éléments préliminaires ». On est encore loin de puces avérées. De plus, même si ces indices semblent indiquer un possible retour d’AMD sur le haut de gamme, il ne serait pas question de concurrencer NVIDIA sur le très haut de gamme. Cet échelon est représenté chez NVIDIA par un monstre à plus de 2 000 euros, la GeForce RTX 5090. Cette dernière exploite un bus d’interface mémoire de 512-bit lui permettant d’afficher une bande passante sans équivalent de 1,79 To/s.
