Google Maps : et la Terre n’est plus plate…

Écrit par Guillaume
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Les promoteurs du site Google Maps viennent d’officialiser un changement de fond sur le logiciel de cartographique signé Google. La planisphère façon Mercator cède enfin la place à un globe comme pouvait le faire depuis déjà de nombreuses années Google Earth. Un coup dur pour les tenants d’une Terre parfaitement plate.

Google Maps est l’un des outils les plus utilisés dès lors qu’il est question de repérage géographique ou de préparer un itinéraire. Jusqu’à présent, le logiciel conçu par Google se présentait sous la forme d’une simple carte « à plat » sur laquelle il était possible – d’un coup de molette ou avec ses doigts – de zoomer / dézoomer. Le zoom maximal permet de voir au plus près le lieu que l’on cible alors que le « dézoom » maximal nous présentait une vue symbolique de la Terre. Plus précisément, il s’agissait d’une représentation « à plat » de la planète bleue au travers de la projection dite de Mercator.

Terminée la projection de Mercator pour la vue la plus large de Google Maps

Imaginée au XVIe siècle par Gerardus Mercator, cette projection a l’avantage de conserver les angles la rendant très pratique pour les marins de l’époque. Problème, elle déforme considérablement les distances et les aires. Comme l’explique Wikipedia, « la distorsion s’accroît même au fur et à mesure de l’éloignement de l’équateur vers les pôles ». De fait, cette projection est incapable de représenter les pôles et elle perturbe considérablement la perception que l’on peut avoir des grandes aires géographiques : ainsi, le Groenland et l’Afrique y apparaissent de même taille alors que la seconde est environ 14 fois plus grande.

Google Maps a donc décidé de changer son fusil d’épaule en adoptant un autre style de représentation. Grâce à la magie de la technologie WebGL, il est maintenant possible de représenter la Terre comme un globe et ainsi de conserver des angles, des distances et des aires conformes à la réalité. Une transition qui n’a sans doute pas été trop difficile dans la mesure où Google Earth le fait déjà depuis des années… mais qui risque de faire tiquer les tenants d’une Terre parfaitement plate.