Microsoft lance la Surface Go : pour concurrencer l’iPad ?

Écrit par Guillaume
Publié le : {{ dayjs(1531497618*1000).local().format("L").toString()}}
Suivez-nous

Évoquée à de multiples reprises par les aficionados de Microsoft, la version light de la Surface est aujourd’hui une réalité. Microsoft a confirmé la sortie imminente d’une version plus portable, mais aussi moins puissante de sa fameuse gamme d’ordinateurs portables hybrides que l’on peut transformer en tablette au prix d’infimes manipulations. La Surface Go pourrait-elle devenir l’atout maître de Microsoft dans sa quête d’un concurrent de l’iPad signée Apple ?

Attendue depuis des mois – pour ne pas dire des années – la Surface Go n’a certes rien à voir avec le « révolutionnaire » Andromeda, mais elle pourrait malgré tout permettre à Microsoft de venir marcher sur les plate-bandes de son concurrent de toujours, Apple. Annoncée il y a quelques jours à peine, la Surface Go se présente effectivement comme une version plus petite et allégée de la Surface. Une version plus transportable donc et dont le poids sera sans doute moins pénalisant dans le cadre d’une utilisation tablette. Revers de la médaille, la Surface Go est nettement moins puissante que les autres modèles de la gamme Surface alors que Windows 10 n’est sans doute pas aussi bien équipé qu’iOS en termes d’applications tactiles.

La Surface Go se caractérise d’abord par sa taille. Basée sur un écran PixelSense de 10 pouces, elle ne mesure que 245 mm sur 175 mm pour 8,30 mm d’épaisseur. Sur la balance, elle dispose également d’un argument… de poids puisqu’elle ne représente que 522 grammes sans clavier et environ 770 grammes avec le Type Cover qu’il faut acheter séparément. On gardera à l’esprit que malgré cette petite taille, la tablette conserve une excellente définition (1800 x 1200 pixels), un ratio d’image de 3:2 avec un taux de contraste de 1500:1. Précisons également que la protection Gorilla 3 et la gestion tactile 10 points sont au menu.

Microsoft a mis un point d’honneur à offrir une Surface Go sans le moindre ventilateur afin de conserver une fonctionnement parfaitement silencieux. Hélas, pour conserver un prix relativement faible, le constructeur a été contraint de rogner sur les composants et nous nous posons par exemple des questions sur les performances que l’on peut obtenir du processeur, un Kaby Lake double-cœur à 1,6 GHz le Intel Pentium Gold 4415Y. Autre point regrettable, la Surface Go d’entrée de gamme doit faire avec un volume de stockage en mémoire eMMC (64 Go), forcément moins véloce que les SSD employés sur les modèles plus coûteux (128 Go et 256 Go).

Pour le reste, la Surface Go ne manque pas d’atouts et ses 4 Go ou 8 Go de RAM devraient être suffisants pour bien des usages. La connectique est relativement complète pour un modèle de la gamme Surface puisque Microsoft propose un port USB Type-C, un port audio jack et son fameux connecteur Surface. La batterie semble aussi un point que le constructeur a privilégié puisqu’il évoque une autonomie de 9 heures. Notons également la présence d’un module Wi-Fi alors qu’une Surface Go 4G devrait arriver plus tard dans l’année. Puisque nous évoquons la disponibilité, sachez que la Surface Go sera vendue courant août – les précommandes ont déjà débuté – avec un tarif de départ à 449,99 euros.

Sur ce dernier point, Microsoft faire grincer quelques dents. En effet, ce tarif est sensiblement plus élevé que la version nord-américaine (399 dollars à configuration équivalente). Plus gênant encore, compte tenu du fonctionnement de Windows 10, il semble indispensable de disposer d’un clavier… que Microsoft facture 99 euros ! Notons également que pour le moment seules deux versions sont annoncées en France : l’entrée de gamme donc (4 Go de RAM / 64 Go d’eMMC) et une plus costaude (8 Go de RAM / 128 Go de SSD). Terminons en précisant que la Surface Go tourne de base sur Windows 10 S, mais qu’il devrait être aisé de passer, gratuitement, à un Windows 10 standard.