Diablo IV dévoilé et détaillé lors de la BlizzCon 2019

Écrit par Guillaume
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Quelques jours avant la tenue de l’événement annuel signé Blizzard – la fameuse BlizzCon – des fuites avaient évoqué l’officialisation de Diablo IV. Elles disaient vrai.

Si les responsables du studio Blizzard étaient évidemment un peu déçus de ces fuites qui ont pas mal gâché leurs effets, ils avaient heureusement d’autres atouts à faire valoir pour présenter ce qui sera à n’en pas douter l’un des plus gros projets jeu vidéo à venir l’année prochaine… ou (beaucoup) plus tard. Sorti en 1997, l’un des fondateurs du genre hack ‘n’ slash – Diablo – n’a pas trop tardé à être suivi par une suite logiquement baptisée Diablo II. Véritable chef d’œuvre, cette suite figure parmi les titres les plus aboutis de ces vingts dernières années et pour de nombreux fans, elle est d’ailleurs plus réussie que le troisième opus arrivé après une longue, très longue pause, de 12 ans (2012). Sept ans plus tard, Blizzard remet donc le couvert avec Diablo IV, même si nous n’avons pour l’heure aucune information tangible sur sa date de sortie.

Nous savons en revanche que pour la première fois, Blizzard s’est mis en tête de développer un jeu simultanément sur PC et sur consoles, en l’occurrence les vieillissantes PlayStation 4 et Xbox One. À l’occasion de la BlizzCon 2019, c’est toutefois la seule version PC qui a été présentée aux journalistes au travers d’une (remarquable) cinématique d’introduction visible ci-dessus et d’une vidéo de gameplay (plus bas) avant qu’une démo jouable ne soit présentés par les développeurs. Au travers de cette dernière, les trois premières classes de personnage dévoilées (Barbare, Sorcière, Druide) étaient accessibles. L’occasion de découvrir des mécaniques de jeu très proche de Diablo III alors que le style graphique est bien plus sombre, plus inspiré de Diablo II. Les habitués auront vite remarqué que Blizzard a également insisté sur la personnalisation des héros avec davantage d’options cosmétiques et le retour des arbres de compétences destinés à choisir davantage la spécialisation de son avatar.

Pour le reste, Diablo IV, ça reste du hack ‘n’ slash pur et dur… exactement ce que demandent les fans. La prise en main est immédiate, les contrôles répondent au doigt et à l’œil et l’ensemble présente un niveau de finition remarquable pour une préversion aussi anticipée par rapport à la sortie (théorique) du jeu. Par rapport à Diablo III, l’obligation d’être toujours connecté à Internet pour jouer se justifie davantage avec la mise en place d’un jeu en monde ouvert où les héros peuvent évoluer librement, décider de se grouper pour affronter un world event – d’énormes créatures qui apparaissent un peu aléatoirement, mais sont bien trop puissantes pour un joueur solitaire – ou se lancer dans l’un des innombrables donjons qui recouvrent la carte. L’objectif du joueur restant de contrer la menace que représente Lilith, une démone qui semble décidé à mettre le monde à feu et à sang. C’est beau, c’est vif, c’est diablement – sans mauvais jeu de mots – excitant !