Jeu vidéo : 120 créateurs de logiciels de triche arrêtés en Chine

Écrit par Guillaume
Publié le : {{ dayjs(1516725278*1000).local().format("L").toString()}}
Suivez-nous

Véritable phénomène du jeu vidéo, PlayerUnknown’s Battlegrounds a conquis des millions de joueurs PC. Logiquement, il est aussi la cible d’amateurs peu scrupuleux qui n’hésitent pas à employer des logiciels de triche. Les autorités chinoises ont décidé de frapper un grand coup contre les créateurs desdits programmes.

PlayerUnknown’s Battlegrounds est un jeu de type battle royale. Autrement dit, plusieurs dizaines de joueurs sont lancés sur une même carte – en l’occurrence une île – et doivent survivre alors que, pour l’emporter, il faut être le dernier encore vivant. Bien sûr, tous les coups sont permis et comme les armes ou l’équipement sont rares sur la zone de jeu, il va falloir se battre pour être le mieux préparé.

Si le succès du jeu ne faisait guère de doute, c’est l’ampleur de celui-ci qui a surpris tous les professionnels du milieu. Alors qu’il n’était encore qu’en accès anticipé, le titre a pourtant battu tous les records de connexion sur Steam et se trouve être aujourd’hui le jeu le plus joué sur la plateforme PC. Un succès qui semble être encore amplifié par la sortie de la version finale  le 20 décembre dernier.

Hélas, comme souvent dans ce genre de cas, le jeu signé BlueHole est également la cible des tricheurs et des créateurs de programmes peu recommandables. Une partie de ces tricheurs semble être basée en Chine, pays dans lequel le jeu n’est même pas encore officiellement disponible. Afin de faire le ménage avant ladite sortie, c’est Tencent – éditeur du jeu en Chine – qui a aidé les autorités du pays à faire un grand ménage.

À en croire Bloomberg, 120 personnes auraient déjà été arrêtées au travers de plusieurs opérations policières qui devraient se poursuivre. Nos confrères expliquent que les logiciels de triche ne sont pas distribués gratuitement, mais environ 15 dollars pièce : la loi chinoise semble particulièrement sévère puisque les coupables encourent jusqu’à 15 ans de prison et une amende à hauteur des sommes gagnées par les ventes illicites.