Connexion à DriversCloudCréer un compte DriversCloud.comRéinitialisation du mot de passe DriversCloud.comMigration du compte
Huawei sur le point de supprimer de nombreux emplois aux États-Unis
Des suppressions de postes concernant plus particulièrement le secteur de la recherche et développement.
Au cœur d’une bataille technologico-commerciale entre les États-Unis et la Chine, le géant des télécommunications Huawei semble sur le point de procéder à de nombreux licenciements sur le sol américain. À en croire le Wall Street Journal qui relaye l’information, la vague de suppressions de postes toucherait une structure en particulier : une filiale américaine de Huawei spécialisée dans la recherche et développement. Dan Strumpf, journaliste pour le Wall Street Journal, explique effectivement que seule serait concernée l’entreprise Futurewei Technologies.
Fondée en 2001, la société est domiciliée à Plano, Texas, mais dispose de bureaux dans d’autres états comme la Californie et Washington. Elle est spécialisée dans les systèmes de communication, mais fournirait également des services de consulting, de support et de stockage des données. Futurewei Technologies emploie environ 850 personnes et à en croire le Wall Street Journal plusieurs licenciements ont déjà été signifiés alors d’autres employés se sont vu proposer un poste équivalent en Chine.
Rappelons que Huawei est actuellement une des cibles privilégiées de l’administration américaine. Donald Trump reproche effectivement au spécialiste des communications de servir les intérêts du gouvernement chinois. Pour le Président des États-Unis, utiliser du matériel estampillé Huawei ou se reposer sur des technologies conçues / mises en place par la société chinoise est dangereux. Donald Trump cherche donc et par tous les moyens à mettre des bâtons dans les roues dans celui qui reste l’un des leaders mondiaux de la 5G. Il y a quelques jours, une rencontre entre Donald Trump et Xi Jinping, son homologue chinois, avait permis de relâcher un peu la pression : les entreprises américaines pouvaient continuer à vendre des composants électroniques à Huawei tant que ces derniers ne sont pas « à risque ».