Premier fabricant de semi-conducteurs au monde, Samsung progresse encore

Écrit par Guillaume
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Sans doute plus connu pour ses smartphones et autres tablettes de la gamme Galaxy, le Sud-coréen Samsung Electronics est aussi un constructeur renommé dans de nombreux autres domaines et, en particulier, celui des semi-conducteurs. Les derniers résultats financiers publiés par le groupe sont d’ailleurs là pour le rappeler : le secteur des smartphones ne compte plus que pour un quart des profits de la multinationale. Dépassant aujourd’hui Intel sur les semi-conducteurs, Samsung profite à plein du boom de la mémoire.

Évoquée depuis plusieurs mois, ce nouveau classement des fabricants de semi-conducteurs n’est donc pas une surprise, mais il confirme le passage de témoin : Intel cède une place qu’il occupe depuis des années à un Samsung particulièrement dynamique. Le Sud-coréen confirme qu’il se diversifie et parvient surtout à multiplier les leviers de croissance, par opposition – par exemple – à Apple dont la majorité des profits restent l’oeuvre de la gamme iPhone.

Ainsi, les résultats 2017 de Samsung Electronics font état d’un chiffre d’affaires de 180 milliards d’euros en progression de 18% sur un an. Mieux, sur ce C.A. le constructeur est parvenu à dégager un bénéfice de 40,2 milliards d’euros en augmentation lui de 83% par rapport à l’an passé. Nous le disions précédemment, cette croissance est essentiellement due aux semi-conducteurs. Ce département chez Samsung compte aujourd’hui pour environ 64% des bénéfices réalisés. Il profite évidemment à plein de l’explosion de la demande en matière de puces mémoire où le Sud-coréen est assurément l’un – si ce n’est LE – leader mondial. Samsung est particulièrement en vue sur la DRAM ou la NAND, de plus en plus employée (cartes mémoire, smartphone, SSD…).

Aujourd’hui, Samsung Electronics détiendrait environ 40% du marché mondial de la mémoire (sous toutes ses formes). En forte croissance, ce marché devrait logiquement continuer à doper le département semi-conducteurs du groupe. De fait, la division Samsung Mobile – pourtant médiatiquement bien plus en vue – verra sans doute sa part se réduire : il y a quatre ans, elle générait 70% des bénéfices du groupe, mais n’en représente aujourd’hui plus que 22%. Les temps changent… et Samsung avec eux.