Vendeur de clés jeu vidéo, G2A confirme du recel pendant des années

Écrit par Guillaume
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Les accusations à l’encontre de G2A ne sont pas nouvelles, mais la plateforme a enfin reconnu que des clés volées ont été vendues sur sa plateforme.

Les numéros de série et autres clés n’ont pas attendu le dématérialisé pour exister, mais avec l’explosion de plateformes comme Steam, le commerce desdites clés a pris une dimension nouvelle. De multiples sociétés se sont montées afin de tirer profit d’une nouvelle tendance : la revente de clés. Dans certains cas, il peut évidemment s’agir de ventes tout à fait légitimes – à défaut d’être complètement légales – de clés inutilisées gagnées à un jeu-concours par exemple. Reste que dans de multiples situations, les choses sont on ne peut plus floues… pour ne pas employer le terme de recel.

Les créateurs de Factorio sont les premiers à avoir relevé le défi et prouver que G2A permet la vente de clés volées

En juillet dernier, l’une des plateformes les plus critiquées – G2A – avait indiqué vouloir mener l’enquête afin de déterminer si des clés volées se sont bien retrouvées sur sa plateforme. Il s’agissait alors de répondre à un développeur particulièrement virulent à l’encontre de G2A, l’auteur de No More Robots, Mike Rose. La plateforme avait alors précisé que si de tels faits étaient prouvés, elle s’engagerait à indemniser les studios à hauteur de dix fois la valeur des clés vendues sur son marketplace. Difficile de savoir si G2A croyait ou non que la démarche allait aboutir, reste que quelques mois plus tard, l’équipe de Wube Software a bel et bien apporté des preuves à G2A.

Les créateurs de Factorio sont parvenus à remonter la piste de 321 clés vendues illégalement en ligne. Sur ces 321 clés, G2A reconnaît que 198 l’ont été directement depuis son propre marketplace, entre mars et juin 2016. La plateforme indique qu’elle tiendra sa promesse et que Wube Software sera indemnisé. Cet aveu n’est cependant qu’une goutte d’eau dans l’océan trouble des activités de G2A qui ne semble pas devoir changer son mode de fonctionnement. Pire, s’il continue à souligner qu’il indemnisera les développeurs lésés par la vente de clés volées sur G2A… il n’est plus du tout question de dix fois le montant concerné et la preuve devra toujours être fournie par le studio lui-même.