La sécurité routière, ce lien qui unit les français sur les routes

Écrit par charon
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Même si les causes sont multiples et les facteurs nombreux, la grande majorité des accidents de la route sont dues à une erreur humaine (90% des accidents en 2004 en France). La voiture autonome pourrait changer la donne.

Les normes ont changé, des précautions ont été prises avec le temps, les gouvernements ont amélioré les routes pour que la sécurité des automobilistes soit assurée au maximum.

Mais ils ne sont pas les seuls à agir, les constructeurs automobiles se sont aussi penchés sur la question au fil des années. Voici l’histoire de la sécurité routière dans notre pays bleu blanc rouge.

La négligence des automobilistes et le comportement passif des successifs gouvernements français ont fait que jusqu’en 1972 la mortalité sur les routes était considérable, pour atteindre le chiffre record de 16 545 tués cette année-là. Des mesures ont été prises à ce moment et les courbes ont commencé à s’inverser. En plus de l’action de l’état, les médias commencent à s’intéresser au sujet avec un début de faible sensibilisation, nulle jusqu’alors. Par ailleurs, les infrastructures sont en constante évolution sur la fin du XX siècle, avec les enquêtes qui déterminent les causes des accidents et la façon dont améliorer et sécuriser les routes.

L’opinion publique commence petit à petit à comprendre l’ampleur des dangers de la route et la nécessité de la prévention routière en France. La contribution des médias aide aussi, et les opérations de communication liées au problème se multiplient, l’une des plus impressionnantes se déroulant dans la ville de Mazamet, où le nombre d’habitants en 1973 était le même que celui des tués sur les routes de France l’année précédente. Cette ville fut filmée du sol et des airs, et de nombreux habitants étaient allongés dans les rues et sur les trottoirs comme s’ils étaient morts. Les images seront diffusées sur la première chaîne.
La sensibilisation des jeunes à la conduite est un axe fort des gouvernements français, et pendant la deuxième moitié du dernier siècle des programmes sont lancés dans les collèges et lycées. La formation à la conduite est renouvelée continuellement, pour rendre l’environnement du test le plus réaliste possible pour les examinés.

Les contrôles au début de notre siècle deviennent de plus en plus efficaces grâce aux avancées technologiques. Pour la verbalisation, la tolérance dont font preuve les humains est remplacée par la froideur des machines (radars automatiques,…) et les amendes sont plus nombreuses que jamais, malgré la réduction des infractions majeures.

Au niveau technologique l’autre face de la sécurité routière se trouve chez les constructeurs automobiles. Mis à part les voitures neuves, les pièces détachées sont aussi en plein essor, et des sites de vente comme Piecesautopro.be explosent. Les pièces détachées de qualité sont prisées et tant mieux, car même si les accidents causés par des problèmes du véhicule sont peu fréquents, il est important de s’en occuper pour ne pas se faire surprendre sur la route. Les constructeurs sont de plus en plus vigilants avec leurs machines. En plus d’une amélioration d’image de la marque, les recherches leur permettent de sortir les nouveautés avant d’autres, ce qui constitue un avantage certain sur le marché.

La grande nouveauté de cette fin de décennie est, sans aucun doute, la voiture autonome. Les avantages et inconvénients de cet système sont souvent discutés, mais la connaissance du grand public sur le sujet est limitée. Pour commencer, le véhicule autonome est celui qui possède un système de pilotage automatique qui lui permet de circuler sans intervention humaine dans des conditions de circulation réelles. Grâce à une série de capteurs laser LIDAR , caméras et radars placés à des endroits stratégiques de la voiture, de nombreuses informations sont envoyées en temps réel et sont traitées par un programme d’intelligence artificielle pour déterminer la manœuvre à suivre. C’est comme cela que les obstacles sont contournés et les règles respectées sur les routes. Ces voitures autonomes sont spécialement conçues pour suivre le code de la route et perfectionner le comportement humain tout en évitant les accidents.

Cependant, des erreurs ont été commises par ces véhicules ces dernières années. Cette technologie est toujours en test, donc on ne peut pas dire qu’elle est totalement au point, et des pertes humaines sont à constater. C’est le cas par exemple de la mort de Elaine Herzberg en mars dernier. Nissan, Google, Tesla, beaucoup de sociétés se chargent d’étudier les voitures autonomes pour pouvoir les commercialiser dans un futur proche. Pour Uber, le but est de proposer le même service qu’aujourd’hui mais sans les erreurs que peuvent commettre les humains, grâce à la voiture autonome donc. L’accident mentionné auparavant est le suivant: de nuit, un test de la compagnie automobile est fait en voiture autonome, et un piéton, E. Herzberg, se fait percuter. Le défaut de la voiture se trouvait dans l’algorithme de Uber. Le laser LIDAR avait détecté l’obstacle mais la voiture ne l’avait pas considéré comme un obstacle humain ou dangereux pour le passager.

Pour tout cela des essais sont encore à faire, même si les experts sont optimistes, et peut être qu’un jour la mortalité sur les routes ne sera plus qu’un lointain souvenir.