Les deux prochaines générations de processeurs Intel seront présentées lors du salon tech de Taipei, mais à des degrés divers bien sûr.
Selon les plans d’Intel, ce n’est pas une mais deux gammes de processeurs qui seront lancées par la marque américaine en cette fin d’année 2024 : Lunar Lake visant le marché des ordinateurs portables et Arrow Lake qui doit toucher tous les segments du marché, mais en mettant tout de même l’accent sur les processeurs dits desktop, pour ordinateurs de bureau. Deux gammes qui ne sortiront logiquement pas ensemble et – Intel n’est pas fou – devraient se concurrencer le moins possible du fait d’un plan de communication/lancement bien huilé. Quelques indiscrétions du site VideoCardz nous permettent d’avoir plusieurs confirmations.
© VideoCardz
D’abord, Intel compte bien lancer la génération Lunar Lake pour succéder à Meteor Lake au cours du troisième trimestre 2024. Notez cependant que s’agissant de processeurs pour laptops, le lancement se fera sans doute en deux temps : d’abord Intel qui présente ses processeurs et, ensuite, les fabricants partenaires de la marque américaine qui lancent leurs ordinateurs. Les choses devraient donc aller très vite maintenant avec sans doute de multiples présentations de la part d’Intel au cours du Computex de Taïwan (du 4 au 7 juin à Taipei) et des constructeurs qui mettront en avant leurs machines avant le lancement réel quelques semaines plus tard.
© VideoCardz
Lunar Lake devrait notamment apporter beaucoup du côté graphique avec une solution intégrée estimée 1,5 fois plus rapide que celle embarquée sur Meteor Lake. Lunar Lake devrait aussi permettre à Intel de proposer des puces très basse consommation pour des ordinateurs très variés dans les formats, les objectifs. VideoCardz nous précise cependant que le Computex devrait aussi être l’occasion pour Intel d’évoquer Arrow Lake. « Évoquer » seulement car si Intel entend bien faire monter la pression autour de la génération Arrow Lake, sur laquelle il fonde de grands espoirs, il n’entend pas faire de l’ombre à Lunar Lake. Chaque chose en son temps pourrait-on dire.
