Après l’enthousiasme des débuts, les Progressive Web Apps font moins parler d’elles. Le marché des PWA serait pourtant toujours prometteur pour les prochaines années.
Le nom Progressive Web App – alias PWA – a été introduit en 2015 par l’ingénieur Alex Russel de Google et la designer Frances Berriman. Les applications PWA capitalisent sur les technologies web modernes et il existe aujourd’hui des spécialistes du développement web et mobile qui proposent diverses prestations, comme une agence pwa, pour l’accompagnement des entreprises.
Selon la documentation MDN Web Docs de Mozilla, une PWA s’articule autour d’un réseau sécurisé via un protocole comme HTTPS pour les échanges, la technologie Service Workers pour des expériences hors ligne et en agissant à la manière de serveurs proxy, un fichier manifest (ou manifeste) pour décrire les données d’une application.
Indépendamment de l’appareil hôte et aussi bien sur mobile que sur ordinateur, les PWA sont considérées à la croisée des mondes entre les applications natives et les applications web, avec une exécution dans une fenêtre autonome du navigateur au lieu d’un onglet de celui-ci.
Le but est ainsi de proposer la meilleure expérience possible d’un site web – sans ses inconvénients – avec le sentiment d’être sur une application native, sachant que les PWA peuvent intégrer des possibilités poussées d’interaction avec le matériel grâce à des API.
Un marché qui reste prometteur
L’engouement du début pour les PWA n’est toutefois plus aussi prononcé. Une épine dans le pied est le fait que contrairement au Google Play Store, l’App Store d’Apple n’ouvre pas ses portes aux PWA.
De son côté, Google assure qu’en lançant des PWA des entreprises ont obtenu des résultats spectaculaires. Le cas de Twitter est cité avec une augmentation jugée significative de l’engagement.
D’après une analyse du cabinet Emergen Research, le marché mondial des Progressive Web Apps représentait une valeur de 1,13 milliard de dollars en 2019. Il devrait atteindre 10,44 milliards de dollars d’ici 2027, preuve de son engouement. En tête, le secteur des médias et du divertissement, devant l’e-commerce et le retail.
