Sony confirme la vente de sa PlayStation 5 à perte

Écrit par Guillaume
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Une façon se conquérir toujours plus de parts de marché face à la concurrence bien sûr…

Disponible depuis le 12 novembre dernier, la PlayStation 5 est une console onéreuse dans sa version « complète » avec ses 499 euros. Un tarif de lancement relativement classique par rapport aux générations précédentes et sensiblement inférieur à la très coûteuse PlayStation 3. Pour autant, ce prix ne permet pas à Sony de rentrer dans ses frais sur les seules ventes de ses machines. Plus de 4,5 millions en l’espace de deux mois, rappelons-le.

Au travers d’une conférence organisée en parallèle de la publication des résultats financiers du groupe (PDF), nous apprenons effectivement de la « bouche » même de Sony que la division jeu vidéo de la société a vendu plus de jeux, a augmenté ses gains sur le PlayStation Plus et a dégagé plus de marges sur les ventes de PlayStation 4. En revanche, ce qu’il appelle « le placement tarifaire stratégique » de la PlayStation 5 est « inférieur aux coûts de fabrication » de la machine.

En d’autres termes, Sony vend sa machine à perte. Un procédé pourtant officiellement interdit en France et que le Japonais contourne sans doute via divers astuces comptables. Cependant, ce n’est pas véritablement une surprise. Si au cours de la vie d’une console, la vente de matériel peut engranger des bénéfices, cela ne se fait clairement pas sur ses premiers mois, ses premières années d’existence. Durant cette période, les constructeurs ont surtout à cœur de conquérir aussi vite que possible un maximum d’adeptes afin, dans un second temps, que ces joueurs rentabilisent l’ensemble de la chaîne en s’offrant des jeux, des DLC, des abonnements, des accessoires…