Jeu vidéo et écologie : une riche et foisonnante enquête

Écrit par Guillaume
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À une époque où de plus en plus d’individus se posent la question de la viabilité de leur mode de vie, le jeu vidéo n’échappe pas au questionnement.

Site francophone de jeu vidéo parmi les plus anciens et les plus lus, Gamekult vient de publier la première partie d’un vaste dossier consacré à l’empreinte écologique de ce même jeu vidéo. Autrefois loisir de niche auquel s’adonnait une poignée de jeunes privilégiés habitant les principaux pays « riches », le jeu vidéo s’est démocratisé au point de devenir la première industrie culturelle au monde. Cet élargissement de la cible ainsi que la montée en puissance continue des consoles / ordinateurs ont fait exploser la consommation de ressources de cette industrie. La dernière évolution en date – la dématérialisation du jeu vidéo – ne semble pas résoudre le problème, bien au contraire.

Dans ce vaste dossier, Maxime Fereol revient sur les multiples besoins en énergie et en ressources qu’implique la croissance de l’industrie vidéoludique. Il évoque notamment les matières rares qui entrent dans la composition de n’importe quel appareil électronique et, forcément, dans celle des consoles de jeu vidéo, mais évoque aussi la nécessaire montée en puissance de ces petites machines – « il n’est pas question, pour aucun acteur du marché, de proposer à la vente un produit qui soit volontairement moins performant que son prédécesseur » – en insistant tout de même sur la position singulière d’un Nintendo qui n’ayant pas forcément les armes pour lutter contre ses principaux concurrents a opté pour des machines moins puissantes, moins énergivores… mais qui en insistant sur la dualité de la Switch – utilisation du petit écran intégré ET de l’écran de télévision du salon – « encourage au final à utiliser deux périphériques distincts pour le seul affichage ».

Par la suite, l’auteur évoque les bouleversements engendrés par la dématérialisation des jeux d’abord et par l’avènement du cloud gaming ensuite. Il s’interroge surtout sur l’intérêt de cette révolution que l’on veut « vertueuse ». Un article fleuve passionnant qui devrait donc connaître encore quatre parties mais qui nécessite un abonnement premium à Gamekult pour être consulté en intégralité : si cela vous tente, c’est ici que ça se passe.