Malgré Quantum, Firefox perd encore et toujours des parts de marché

Écrit par Guillaume
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Les mois passent et la tendance se confirme sur le marché des navigateurs Internet avec d’un côté la domination toujours plus importante du Chrome de Google et, de l’autre, la lente mais inexorable descente aux enfers pour le Firefox de Mozilla. Alors qu’il représentait plus ou moins 30% de parts de marché courant 2010, le navigateur au panda roux vient de passer sous la barre des 10%. Une fort mauvaise nouvelle quelques mois après le lancement de Quantum.

Firefox v57 également connu sous le nom de Quantum était une sorte de pari pour Mozilla qui tentait de reprendre en main son navigateur Internet afin de venir concurrencer Chrome sur son terrain de prédilection, celui des performances. Sur un plan purement technique, la réussite est au rendez-vous et, aujourd’hui, Firefox est au moins aussi rapide que son concurrent tout en consommant sensiblement moins de mémoire vive quand un grand nombre d’onglets sont ouverts. Firefox ne néglige pas non plus le lancement de son application qui se plus légère et plus rapide que jamais. Hélas, cela ne semble pas avoir suffit pour commencer à reprendre du terrain.

Spécialisé dans l’observation des navigateurs Internet, le site NetMarketShare indique effectivement que malgré la sortie de Firefox Quantum, le browser vient de passer sous la barre des 10% au mois de mai 2018 (9,92%). Il s’agit évidemment d’un plus bas pour Firefox qui était encore à 10,17% en avril dernier. Seul point positif pour Mozilla, Firefox n’est pas le seul à connaître pareille baisse puisque Internet Explorer perd 0,48 point à 11,82%, Edge perd 0,19 point à 4,26% et Safari perd 0,28 point à 3,71%. Mozilla Firefox reste donc le troisième navigateur le plus utilisé à l’heure actuelle, mais jamais la domination Chrome n’a semblé aussi écrasante.

Google Chrome dispose effectivement de 62,85% de parts de marché profitant évidemment de la notoriété du moteur de recherche sur desktop et, surtout, de son installation par défaut sur l’immense majorité des smartphones exploitant Android. Sur ce dernier segment du marché, seul Safari – grâce à iOS – maintient un semblant de résistance.