Microsoft fait évoluer la gamme Surface Pro et tire vraisemblablement un trait sur les Surface X.
Jusqu’à présent, pour qui voulait se tourner vers une solution ARM conçue par Microsoft, il était nécessaire de s’orienter vers la branche ‘X’ de la gamme Surface. Une branche relativement limitée, avec peu de modèles et moins renouvelée que les autres gammes de machines estampillées Microsoft. Cette distinction entre les machines ARM et les machines x86 s’estompe toutefois un peu plus aujourd’hui alors que Microsoft a profité de son événement d’automne pour annoncer la nouvelle Surface Pro 9.
« Pour annoncer les nouvelles Surface Pro 9 » devrait-on plutôt dire puisque, justement, avec cette neuvième itération de son ordainteur hybrique laptop/tablette, Microsoft a décidé de jeter un pont entre les architectures ARM et les architectures x86. Il n’est plus question de deux univers distincts et, lorsque l’on se rend sur la page produit du Surface Pro 9, le choix entre les deux architectures n’est qu’une option parmi d’autres : processeur, mémoire vive, unité de stockage, coloris… Il convient toutefois de souligner que les modèles en ARM sont moins variés, disposent de moins d’options que les modèles x86.
Ainsi, les Surface Pro 9 équipés du SoC SQ3 développé conjointement par Microsoft et Qualcomm n’ont le choix qu’entre 8 et 16 Go de RAM LPDDR4X et un SSD de, maximum, 512 Go. Ils ont en revanche l’avantage d’intégrer la connectivité 5G grâce à leur SoC et disposent d’une autonomie sensiblement plus élevée : Microsoft l’évalue à 19h quand il évoque « seulement » 15h30 pour les modèles x86. Ces derniers ont donc pour eux l’atout de la richesse avec des configurations en 8, 16 ou 32 Go de LPDDR5 et 128, 256, 512 ou 1 024 Go pour le SSD.
Pour le reste, les Surface Pro 9 ARM ou x64 sont très proches les unes des autres. On y retrouve l’écran tactile PixelSense en dalle IPS de 13 pouces avec cette définition de 2 880 x 1 920 points pour un ratio assez unique 3:2. Ce dernier profite d’une fréquence de rafraîchissement de 120 Hz capable de s’adapter au type de contenu afin de préserver l’autonomie de la machine. Microsoft reste sage côté connectique avec les deux ports USB-C Thunderbolt 4 et la prise d’alimentation, toujours une Surface Connect.
Microsoft annonce un unique coloris – platine – pour la version ARM alors que l’on peut aussi opter pour anthracite, forêt ou saphir, sur les versions Intel. Ces dernières coûteront de 1 299 à 1 859 euros tandis que la mouture ARM SQ3 débute à 1 549 euros.
