Microsoft a testé l’alimentation de data centers à l’hydrogène

Écrit par Guillaume
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Une expérimentation intéressante alors que la société cherche à atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2030.

Souvenez-vous, en janvier dernier Microsoft indiquait qu’il travaille à réduire drastiquement son empreinte carbone. Mieux, le groupe mené par Satya Nadella a clairement affiché son ambition de neutralité carbone d’ici 2030. Compte tenu de ses data centers, de son infrastructure colossale et de ses plus de 150 000 employés, la tâche ne sera pas simple. Pour y parvenir, Microsoft travaille évidemment à réduire la consommation de toutes ses solutions informatiques, mais vise également à modifier son approvisionnement en électricité. C’est dans le cadre de cette seconde option que l’expérimentation évoquée par Engadget s’inscrit.

Le 27 juillet dernier, Microsoft a effectivement détaillé une expérience menée dans son data center de Salt Lake City (Utah, États-Unis) où des piles à hydrogène ont été utilisées pour alimenter les serveurs en électricité. Afin de bien mesurer la complexité de la tâche, il est intéressant de prendre les choses depuis le début. Nous sommes en 2018, un ingénieur de chez Microsoft – Mark Monroe – assiste à une démonstration du National Renewable Energy Laboratory organisée à Golden dans le Colorado : un rack d’ordinateurs est alors mis en place et alimenté par une pile à hydrogène. La démonstration interpelle l’ingénieur qui se met en tête de l’appliquer au sein de son entreprise.

Avec son équipe, Mark Monroe développe un système de pile à hydrogène d’une puissance de 250 kW. Cela prend du temps, mais en septembre 2019, la chose semble finalisée. Il faut alors la mettre en place au sein du data center de Salt Lake City, sans doute réaliser divers contrôles et, enfin, mettre tout cela en marche. Sur une durée de 48 heures, le premier test organisé est une réussite : il a permis d’alimenter le data center en énergie. Il ne s’agit qu’une étape bien sûr, l’équipe aurait maintenant dans l’idée de concevoir une solution bien plus puissante, capable d’atteindre 3 mégawatts.