À 64 ans, Bill Gates a l’intention de se focaliser aux activités de sa fondation.
En 1975, Bill Gates associé à Paul Allen fondait Microsoft afin de commercialiser un logiciel, l’interpréteur Altair BASIC. La suite, vous la connaissez au moins un peu puisque DOS puis Windows d’un côté, la suite bureautique Office de l’autre se sont imposés sur la très grande majorité des ordinateurs personnels alors que l’informatique connaissait un essor irrésistible au cours des années 80-90 et même 2000. En 2000 toutefois, il amorce un premier changement majeur en cédant sa place de P.D.-G. à Steve Ballmer. Huit ans plus tard, le 27 juin 2008, il abandonne même la majeure partie de ses fonctions de direction afin de se consacrer à la fondation qu’il a lancé avec sa femme, Melinda Gates.
Bill Gates conservait toutefois un rôle important au sein de Microsoft. C’est ainsi qu’il dirigeait toujours le conseil d’administration du groupe Microsoft. Une présidence qu’il a toutefois abandonné en février 2014 : il n’en était plus alors que l’un des membres, mais même cette position ne tient donc plus aujourd’hui. Bill Gates ne détient donc plus aucun « pouvoir » au sein de Microsoft même si l’informaticien conserver sa position de conseiller technique auprès des principaux dirigeant de l’entreprise, comme son directeur général, Satya Nadella qui a récemment indiqué que « Microsoft et le monde sont meilleurs grâce à (Bill) ».
Le communiqué publié pour annoncer la décision de Bill Gates n’entre pas particulièrement dans les détails. Il évoque toutefois la volonté de l’ancien dirigeant de se consacrer plus que jamais aux activités de sa fondation. Il est d’ailleurs à noter que Bill Gates a également quitté le conseil d’administration de Berskhire Hathaway. « J’ai pris la décision de me retirer des deux conseils auxquels je siège — Microsoft et Berkshire Hathaway — pour consacrer mon temps en priorité à mes activités philanthropiques, notamment la santé, l’éducation et mon engagement croissant dans la lutte contre le changement climatique ».
