Detroit Become Human sur PC : et le jeu vidéo ne se contente plus de 4 cœurs ?

Écrit par Guillaume
Publié le : {{ dayjs(1577725200*1000).local().format("L").toString()}}
Suivez-nous

Disponible depuis quelques jours, la version PC du Detroit Become Human fait déjà couler pas mal du fait de la puissance processeur nécessaire pour en profiter.

Exclusivité PlayStation 4 durant de nombreux mois, Detroit Become Human a finalement rejoint le catalogue Windows à la faveur d’une très large vague de portages des jeux Quantic Dream sur PC. Le développeur français s’est finalement mis en tête de proposer la majorité de ses dernières productions à plus large public de joueurs… même s’il n’est pas question pour le moment de les mettre à disposition des détenteurs de Xbox One. Il ne faudrait pas exagérer. Dans le cas des versions PC de ses jeux, il semble toutefois qu’il y ait des exigences matérielles importantes… et c’est plus particulièrement le cas pour le dernier d’entre eux, Detroit Become Human.

Ainsi, le site spécialisé DSO Gaming s’est-il rendu compte que le jeu de Quantic Dream a besoin d’un processeur central particulièrement costaud pour tourner convenablement. Les différents tests menés par son fondateur mettent en évidence qu’avec un processeur doté de quatre cœurs / quatre threads, la fluidité n’était pas de mise : on parvient en moyenne à 31 images par seconde, mais avec plus bas qui s’établit à 21 ips. Pas très jouable. En revanche, dès lors que l’on passe à un processeur quatre cœurs / huit threads ou un processeur six cœurs / six threads, les limitations s’envolent et la fluidité de l’animation dépasse allègrement les 60 ips en moyenne.

Comme vous pouvez le voir sur le titre du graphique, le reste de la configuration utilisée n’était évidemment pas de nature à brider le jeu. D’autres jeux – GRID 2019 par exemple – ont permis de mettre en évidence l’importance de disposer de toujours plus de cœurs / threads dans les productions modernes. Il semblerait que l’année 2020 soit celle du passage à « l’hexa » du côté du CPU : pas forcément un hexacœur, mais en tout cas plus de quatre cœurs / threads pour profiter pleinement des dernières productions vidéoludiques. Affaire à suivre…