Une nouvelle étude évoque sinon une mort, au moins un repli du nombre de joueurs PC pour les prochaines années.
La mort du jeu vidéo sur PC est un marronnier que les Cassandre promettent depuis plus de vingt ans. Il devait disparaître d’abord à cause d’un coût bien trop élevé pour l’utilisateur puis du fait du piratage endémique sur la plateforme avant tout simplement de ne plus être « dans le coup » par rapport aux consoles de nouvelles générations. Pourtant, le PC est toujours là et s’il ne constitue pas toujours LA plateforme de choix pour les développeurs, il reste une valeur sure pour de nombreux studios – en particulier chez les indépendants – et/ou de nombreux fabricants de matériels.
S’il n’est pas question d’évoquer la mort du jeu vidéo sur PC, une nouvelle étude publiée par Jon Peddie Research et relayée par WccfTech revient toutefois sur l’audience du PC en tant que plateforme de jeu vidéo. L’institut américain estime effectivement que le nombre de joueurs pratiquant leur loisir principalement sur PC pourrait nettement baisser dans les prochaines années et d’évoquer le chiffre de 20 millions de joueurs en moins d’ici 2022. Ces joueurs se tourneraient vers toutes les solutions de jeu sur la télévision qu’il s’agisse des classiques consoles ou, plus vraisemblablement, du jeu en streaming, le fameux cloud gaming dont on nous rebat les oreilles depuis déjà quelques mois.
À en croire Jon Peddie Research, les raisons de cette vaste migration seraient multiples. Le coût de la plateforme reste élevé alors que la tendance à l’innovation qui l’a toujours caractérisée s’essouffle nettement depuis quelques années. Il faut reconnaître que les déboires d’Intel sur le marché du processeur et les prix particulièrement élevés pratiqués par NVIDIA sur sa nouvelle gamme RTX ne sont pas pour contredire l’institut. Ce dernier ne semble toutefois pas vraiment croire que les consoles « traditionnelles » soit la plus importante concurrence pour le jeu vidéo sur PC qui aurait bien plus à craindre des solutions de streaming comme Shadow ou, plus encore, Google Stadia. Reste que ces solutions – encore jeunes – ont tout à prouver. Affaire à suivre donc.
