Microsoft fixe l’acte de décès de Skype Classic au 1er novembre 2018

Écrit par Guillaume
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Le sursis accordé au cours de l’été n’aura donc été – comme prévu – que temporaire. Les habitués de Skype Classic (version 7.x) vont devoir très vite se faire une raison et passer à Skype 8… ou tout autre logiciel de messagerie instantanée concurrent.

Fondé par une société estonienne en 2003, Skype est rapidement devenu l’un des principaux clients de messagerie instantanée… au point d’ouvrir l’appétit de certains géants du Web. En 2005, eBay fait l’acquisition du logiciel pour la « modique » somme de 2,6 milliards de dollars, mais en revend 65% seulement quatre plus tard. Finalement, en 2011, c’est Microsoft qui fait l’acquisition de Skype pour 8,5 milliards de dollars et veille depuis à son évolution.

Une évolution qui n’a pas fait que des heureux ces derniers mois. Microsoft a effectivement lancé la version 8 de son client et, avec elle, intégré de nombreux outils intéressants. Problème à côté de ces nouvelles fonctionnalités, l’éditeur s’est aussi mis en tête de modifier en profondeur l’interface utilisateur du logiciel. De nombreux habitués n’ont pas accepté ces bouleversements et l’ont fait savoir à Microsoft qui, dans un premier temps, semblait à l’écoute. Un temps prévue pour le 1er septembre 2018, la fin de Skype Classic (version 7.x) avait été repoussée pour contenter ces habitués.

Aujourd’hui, Microsoft précise que le sursis a assez duré. Via un post publié sur son blog officiel, la Skype Team explique effectivement que la prise en charge de Skype Classic s’arrêtera le 1er novembre prochain sur les machines « de bureau » et le 15 novembre sur les smartphones et tablettes. L’équipe termine avec un petit conseil : « Bien que vous puissiez utiliser les anciennes versions pendant encore quelques temps, nous vous encourageons à vous mettre à jour dès maintenant pour éviter toute interruption de service ». Si Microsoft continue d’améliorer son logiciel afin de contenter les utilisateurs – en intégrant récemment l’enregistrement des appels par exemple – pas sûr que cette marche forcée « vers le progrès » soit du goût de tous.