Si la pandémie de Covid-19 a souligné l’importance des réseaux – pour le télétravail ou le divertissement – elle a aussi souligné l’utilité de la fibre qui a justement connu une formidable année 2020 en France.
L’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse – plus connue sous l’acronyme ARCEP – a publié un communiqué détaillant les résultats de son suivi du marché des services fixes à haut et très haut débit, avec des données arrêtées au 31 décembre 2020. Sans grande surprise, la progression du nombre d’abonnés à haut et très haut débit en France a été soutenue tout au long de l’année écoulée. Ainsi, nous sommes passés de 29,7 millions d’abonnés au 31 décembre 2019 à 30,5 millions au 31 décembre 2020.
Notons par ailleurs, que c’est donc le très haut débit qui dope ces résultats puisque le haut débit enregistre un net recul : de 18,4 millions d’abonnés, nous sommes passés à 15,9 millions. En revanche, le très haut débit progresse nettement de 11,3 millions à 14,6 millions d’abonnés. Enfin et comme vous pouvez le voir sur le graphique ci-dessus, c’est bien la fibre optique qui tire les abonnements à très haut débit. Rappelons effectivement que l’expression « très haut débit » regroupe les abonnements fibre, mais aussi le VDSL2 et les réseaux à câble coaxial dès lors que le débit descendant dépasse les 30 Mbit/s.
Entre 2019 et 2020, le nombre d’abonnés à la fibre est passé de 7 millions à 10,3 millions, soit une progression de 47% en douze mois. Plus intéressant encore, on note que le déploiement du très haut débit n’est pas limité aux seules zones les plus denses. Ainsi, l’ARCEP distingue les zones AMII – moyennement denses – où sur le seul quatrième trimestre 2020, 1,1 million de locaux ont été rendus éligibles à la fibre. Même constat pour les zones RIP – les plus reculées – qui ont gagné 500 000 locaux éligibles à la fibre sur la même période.
