Microsoft vise la neutralité carbone à l’horizon 2030

Écrit par Guillaume
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Régulièrement pointées du doigt, les entreprises de haute technologie tentent les unes après les autres de prouver leurs ambitions en matière de préservation de l’environnement.

Le 16 janvier dernier, Satya Nadella a profité d’un meeting pour évoquer l’engagement de Microsoft en matière d’environnement. Pour certaines grandes sociétés du Web, l’heure est aux annonces alors que d’un côté le gouvernement Trump a fait sortir les États-Unis de Accord de Paris et que, de l’autre, les catastrophes environnementales se font plus massives chaque jour avec, de manière de moins en moins contestable, l’impact des activités humaines. Le P.D.G. de Microsoft a estimé que son entreprise devait agir et c’est ainsi que Satya Nadella a évoqué l’idée de la neutralité de son entreprise d’ici dix ans.

Dans un long message publié sur le blog officiel de Microsoft, le plan d’action est détaillé, point par point. Il est d’abord question d’investir massivement dans le développement de technologies destinées à compenser les émissions de CO2. Brad Smith, le président de Microsoft, souligne que les technologies en question « n’existent pas encore » et qu’un large travail d’innovation reste donc à faire. Pour cela, Microsoft va débloquer un budget de 1 milliard de dollars via le Climate Innovation Fund dont la création a été soulignée par Amy Hood, directrice administratif et financier du groupe.

Logiquement, Microsoft devrait massivement investir dans les énergies renouvelables afin – dès 2025 – d’assurer l’alimentation de l’intégralité de sa chaîne de production. Par la suite – et donc avant 2030 – ce sont l’ensemble de ses campus, de ses infrastructures et de ses véhicules qui devront être alimentés par des énergies renouvelables. Derrière ces déclarations d’intention, il conviendra évidemment de vérifier les véritables actions menées par un Microsoft qui a d’ailleurs signalé qu’il continuerait à travailler en coopération avec des entreprises pétrolières dans le but, selon la société, de « les assister dans leur transition écologique ».