Apple / Intel : le divorce pourrait intervenir d’ici deux ans

Écrit par Guillaume
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Un temps partenaire d’IBM et Motorola, Apple a depuis plusieurs années changé de crèmerie pour faire tourner ses ordinateurs – desktop et portable – avec des processeurs Intel. Une solution qui a toujours arrangé les deux sociétés… Enfin peut-être plus tant que ça si l’on en croit les dernières informations en provenance de Cuppertino. Apple développerait effectivement ses propres puces.

Alors que la vente de processeurs à la société Apple compte pour environ 5% du chiffre d’affaires d’Intel, le géant américain du micro-processeur pourrait bientôt faire une croix sur ce lucratif contrat. En effet, si l’on en croit nos confrères de VR-Zone, Apple aurait des envies de liberté. La société dirigée par Tim Cook travaillerait ainsi à sa propre gamme de micro-processeurs dont le nom de code est Kalamata. Ces puces seraient ensuite prévues en différentes versions afin de toucher tous les segments du catalogue Apple : les Macs desktops et portables bien sûr, mais aussi les iPads et même les iPhones.

Apple produit depuis bientôt 10 ans la série ‘A’ pour ses iPhones

Nous n’en savons pas beaucoup plus sur ce projet signé Apple, mais il semblerait que le projet soit déjà bien avancé dans les laboratoires de Cuppertino et nos sources évoquent une sortie à l’horizon – encore flou – 2020. Pour Apple, l’objectif est évidemment multiple et permettrait par exemple de ne plus avoir besoin de négocier avec un partenaire pas forcément toujours très arrangeant. Plus important encore, Apple pourrait surtout mieux gérer ses gammes, la segmentation de son catalogue et la compatibilité de ses solutions. Apple est connu pour la cohérence de son écosystème et le fait, par exemple, que les mêmes applications puissent tourner sur iPad ou iPhone.

Côté Intel, la nouvelle est évidemment moins enthousiasmante. Apple n’est certes pas l’unique client du fondeur américain et il ne s’agit sans doute pas du plus gros, mais avec 5% de son chiffre d’affaires réalisés grâce à ce contrat avec Apple, Intel a beaucoup a perdre. Les investisseurs sont sensibles à ce dernier argument et, peu de temps après cette annonce, l’action du fabricant de processeur s’est effondrée : elle a perdu plus de 9% en l’espace de quelques heures. Depuis, elle s’est reprise, mais cette dégringolade illustre bien les incertitudes côté Intel