Il y a quelques jours, nous évoquions l’augmentation des prix de la mémoire NAND et, par voie de conséquence, des prix des SSD. Ce brusque renchérissement ne refroidit cependant pas les ardeurs de Western Digital. Le constructeur a – tardivement certes – amorcé sa mue vers le marché du SSD avec le rachat de la société SanDisk. Depuis quelques, il multiplie les annonces.
Roi du disque dur traditionnel, Western Digital a – comme son concurrent de toujours Seagate – un peu loupé le virage du SSD. Le géant américain a toutefois décidé de frapper fort en rachetant SanDisk pour la bagatelle de 19 milliards de dollars. La transaction débutée en octobre 2015, n’a été finalement validée qu’en mai dernier. Depuis, les ingénieurs des deux entités coopèrent donc à l’élaboration de nouveaux produits, les premiers SSD vendus sous le label Western Digital.
Baptisés WD Blue et WD Green en référence aux appellations déjà utilisées dans le monde du disque dur, ces premiers SSD Western Digital ont été annoncés en octobre 2016. Ils sont disponibles depuis cette date chez tous les revendeurs dans des formats 2,5 pouces et cartes M.2 avec des capacités échelonnées de 120 Go à 240 Go pour les Green et de 250 Go à 1 To pour les Blue. Attention toutefois car même au format M.2, ces SSD exploitent l’interface SATA classique.
Il faudra attendre l’année prochaine pour voir débarquer le premier SSD à la norme NVMe de Western Digital. La société en profitera d’ailleurs pour étrenner une troisième « couleur », les WD Black. Révélée par nos confrères de BenchLife, l’information n’est encore que parcellaire et nous n’avons par exemple aucune information sur les capacités envisagées par Western Digital. Le WD Black devrait être disponible dans le courant de l’année prochaine. Il exploitera de la mémoire NAND MLC en 15 nm et se reposera sur un contrôleur Marvell. Il nous tarde évidemment de voir de quoi ils seront capables.
