Microsoft donne des précisions sur les exigences matérielles « strictes » de son Windows 11

Écrit par Guillaume
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Des questions de sécurité qui font grincer pas mal de dents et ne sont pas loin de relancer les débats sur l’obsolescence programmée.

Disponible depuis le 5 octobre – moins de quatre mois après son annonce officielle, une sorte de record pour Microsoft – Windows 11 est toujours au cœur d’une certaine polémique. Souvenez-vous, au moment de présenter son nouveau système d’exploitation, Microsoft précisait les exigences matérielles de son logiciel… et effrayait pas mal de monde au passage. Au cours de l’été, la chose est un peu retombée, mais les remarques voire les indignations ont repris de plus belle avec la rentrée de septembre. Maintenant que Windows 11 est effectivement disponible, il faut se rendre à l’évidence : de nombreuses configurations parfaitement fonctionnelles – et même puissantes – sont mises de côté par l’OS.

Windows 11 est un système d’exploitation exclusivement 64-bit et il n’offre aucune prise en charge des processeurs 32-bit. Jusqu’ici rien de bien extraordinaire. En revanche, l’OS se montre particulièrement sélectif sur les processeurs et il n’accepte par exemple qu’à partir de la huitième génération de CPU Core signés Intel. De la même manière, chez AMD cette fois, il faut au moins disposer d’un processeur Ryzen équipé de cœurs Zen+. De fait, des puces parfaitement efficaces comme les Core i7-7700 ou les Ryzen 1800X ne sont tout simplement pas « capables » de faire tourner Windows 11.

Quelques jours après le lancement officiel de Windows 11, Microsoft a donc décidé de prendre la parole afin de préciser le pourquoi du comment dans une vidéo publiée sur la chaîne Microsoft Mechanics et visible ci-dessus. Sans surprise, l’éditeur précise avoir voulu nettement renforcer la sécurité de son nouveau système d’exploitation et, pour ce faire, il exploite des outils bien connus, mais autrefois laissés de côté par Windows : on évoque ici les module de plateforme sécurisée (TPM) en version 2.0, le Secure Boot ou la sécurité via la virtualisation (VBS).

Microsoft avance qu’en évitant ces mesures contraignantes avec Windows 10, il a aussi limité la protection offerte aux utilisateurs. Grâce à Windows 11 et à ces diverses techniques, ce ne sera plus le cas. Microsoft prend ensuite un exemple cité par Clubic : « Si votre machine est compromise, nous pouvons vous aider à minimiser les dommages causés par la menace. Windows 11 arrêtera immédiatement ces types d’attaques, car nous utilisons Secure Boot et Trusted Boot, qui utilisent ensemble le matériel UEFI et TPM requis. Secure Boot et Trusted Boot arrêtent les rootkits ou les bootkits qui tentent de modifier les premiers fichiers de démarrage ». Nous rappellerons de notre côté que si votre machine ne peut faire tourner Windows 11, rien ne vous oblige à abandonner Windows 10 qui devrait continuer à être pris en charge pendant plusieurs années encore.