Dans l’ombre de Google Stadia, Ubisoft fait petit à petit avancer son offre Uplay+ dévoilée en juin dernier.
La dématérialisation du jeu vidéo est en train de franchir une nouvelle étape. Il y a encore quelques années, on parlait surtout d’en finir avec les versions physiques des jeux et si les DVD / Bluray existent encore sur le marché, force est de constater la place de plus en plus grandes prise par les plateformes de téléchargement, Steam et consorts. En prélude au dernier salon de jeu vidéo de Los Angeles, Google a donc donné un formidable coup de pied dans la fourmilière en présentant Stadia, une plateforme de jeu vidéo à la demande conçue un peu à la manière d’un Netflix du jeu vidéo et portée par certaines personnalités très en vue.
Quelques jours après cette annonce majeure, Ubisoft a comme qui dirait pris le train en marche en annonçant Uplay+. Il ne s’agit évidemment pas pour l’éditeur français de venir concurrencer Google et son Stadia, mais plutôt de proposer une offre complémentaire, un service d’abonnement qui vient plutôt se calquer sur ce que proposent déjà Microsoft (Xbox Game Pass) et Electronic Arts (Origin Access) : une souscription mensuelle qui permet d’accéder sans aucune limitation au vaste catalogue de jeux produits par Ubisoft… enfin sans aucune limite tant que la souscription est active bien sûr.
Aujourd’hui, le site officiel de Uplay+ revient plus en détail sur la liste des jeux qui seront proposés au lancement du service : ils seront donc 108 sur la ligne de départ et toutes les licences majeures d’Ubisoft seront évidemment au rendez-vous. Rappelons que Uplay+ sera lancé le 3 septembre prochain en version bêta avec un mois d’essai gratuit. Il offrira en plus un accès anticipé de trois jours aux nouveaux jeux de l’éditeur. Si Uplay+ est dans un premier temps orienté vers le PC, Ubisoft a toujours montré beaucoup d’intérêt pour Stadia : son service est d’ores et déjà annoncée « compatible » avec la plateforme de Google et nul doute que des offres d’accès « groupées » seront proposées par la suite.
