Le PEGI intègre un pictogramme pour avertir de la présence de micro-transactions

Vignette
Written by Guillaume
Publication date: {{ dayjs(1536163213*1000).local().format("L").toString()}}
Follow us
This article is an automatic translation

Très à la mode, les micro-transactions dans les jeux vidéo ont pris des formes de plus en plus intrusives ces dernières années. Au point que certains pays comme la Belgique se sont mis en tête de légiférer pour en interdire certaines formes : les caisses de butins. L’organisme européen de classification des jeux vidéo – le PEGI – vient pour sa part de confirmer la mise en place d’un nouveau pictogramme afin d’avertir les consommateurs de la présence de ces micro-transactions.

Le principe des micro-transactions n’est pas exactement une nouveauté dans le petit monde du jeu vidéo. Cependant, à toujours vouloir inciter davantage les joueurs à dépenser leurs deniers, certains éditeurs ont en quelque sorte franchi le Rubicon. Ainsi le phénomène des lootboxes s’est-il généralisé. À la base, lorsque l’on décidait de dépenser de l’argent dans un jeu vidéo, c’était pour obtenir ici une nouvelle arme, là un élément cosmétique. Mais dans un cas comme dans l’autre, on savait AVANT l’achat la nature exacte du produit acheté. Avec les caisses de butins, ce n’est plus du tout la même histoire : le joueur dépense ses euros pour acheter ladite caisse, mais en l’ouvrant c’est la surprise… parfois mauvaise évidemment.

En Belgique, la justice a décidé que cette pratique pouvait être assimilée à des jeux d’argent dans la mesure où l’acheteur « pariait » sur un hypothétique gain en dépensant son argent. De fait, une loi interdit ce genre de pratique dans le pays et la plupart des éditeurs de jeux vidéo se sont pliés à cette décision de justice. En France, il n’est pas encore question de pareille décision. Le PEGI – l’organisme européen de classification des jeux vidéo – ne va non plus aussi loin que la justice belge, mais en mettant en place un nouveau pictogramme, il tente tout de même d’avertir les joueurs et les familles.

Le pictogramme est on ne peut plus clair avec cette simili-carte bancaire et il rejoint les huit autres pictogrammes destinés à préciser le type de contenu que l’on rencontrera dans le jeu vidéo que l’on souhaite acheter : peur, discrimination, drogue, violence, jeux de hasard, sexe, jeu en ligne et langage grossier. Nous n’avons en revanche aucune précision sur un éventuel lien entre ce nouveau pictogramme et les recommandations d’âge (+3, +7, +12, +16, +18 ans).