Western Digital : des capacités impressionnantes pour les serveurs

Écrit par Guillaume
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En cette fin d’année 2016, Western Digital fait feu de tout bois. Le constructeur américain s’est déjà illustré avec la commercialisation de ses premiers SSD SATA et l’annonce d’imminents modèles NVMe. Il ne s’arrête toutefois pas en si bon chemin et procède à de multiples annonces via une autre de ses marques, HGST.

HGST est l’acronyme de Hitachi Global Storage Technologies, une marque que le géant américain du stockage a racheté au Japonais Hitachi courant 2011 pour la modique somme de 4,3 milliards de dollars. Aujourd’hui, HGST semble devoir représenter le segment serveur des solutions Western Digital comme en témoigne les dernières relayées par nos confrères de BenchLife.

HGST Ultrastar

Ainsi, HGST a tout d’abord évoqué la commercialisation prochaine (1er semestre 2017) d’un nouveau colosse dans le domaine des disques durs traditionnels. L’Ultrastar He12 est comme son nom l’indique un modèle basé sur la technologie hélium, mais c’est surtout le 12 qui interpelle : le disque sera effectivement en mesure de stocker pas moins de 12 To de données, grâce à huit plateaux tournant à 7200 tr/mn. Nos confrères évoquent des débits de 243 Mo/s. en lecture et de 255 Mo/s. en écriture pour ce monstre dont on ignore encore le prix. Notez que HGST évoque déjà la possibilité de distribuer un modèle 14 To.

L’augmentation des capacités de stockage ne se limite évidemment pas aux disques durs et la gamme Ultrastar se tourne aussi vers les SSD avec les SN200, les SN260 et les SS200. Des modèles qui seront déclinés en plusieurs versions et dont la capacité maximale pourra atteindre 8 To ! Le SN200 sera au format 2,5 pouces, mais pour assurer d’excellentes performances, il disposera d’un adaptateur pour le relier au PCIe. Le SN260 sera pour sa part directement au format PCIe au travers d’une carte low profile. Enfin, le SS200 sera un modèle à la norme SAS.

Pour ce dernier modèle, il est question de 1,8 Mo/s. en lecture pour 1 Mo/s. en écriture. Leur interface PCIe permettra aux SN200 et SN260 d’aller un peu plus loin encore. Le SN200 doit pouvoir atteindre 2,2 Mo/s. en lecture et 2,1 Mo/s. en écriture quand le SN260 devrait plafonner à de vertigineux 6,1 Mo/s. en lecture et 3,3 Mo/s. en écriture. Des performances qui laissent songeur, même si pour le commun des mortels cela n’est encore qu’aucune utilité.