Blackwell B200 : NVIDIA prépare un monstre de processeur pensé pour l’intelligence artificielle

Écrit par Guillaume
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NVIDIA va très bientôt sortir la puce la plus puissante de son histoire pour soutenir la révolution de l’IA.

La révolution de l’intelligence artificielle est en marche et NVIDIA est incontestablement l’un de ses principaux artisans. Les intelligences artificielles ont effectivement besoin de composants capables de traiter d’importantes quantités de données et de proposer une énorme puissance de calcul. Autant de caractéristiques qui définissent parfaitement les processeurs de génération Hopper mis sur le marché par NVIDIA. La firme américaine doit cependant faire face à la montée en puissance de concurrents toujours plus costauds et, pour ne pas perdre son leadership, elle entend proposer une nouvelle génération de processeurs très prochainement.

© NVIDIA

Une génération que Jensen Huang, le P.-D.G. de NVIDIA, a dévoilé à l’occasion de la GTC 2024, sa propre conférence dédiée technologie. Dans les prochains mois, la génération de puces Blackwell devrait donc permettre à NVIDIA de proposer un successeur de qualité à Hopper. Des puces baptisées B100, B200 et GB200 ont ainsi été présentées avec rien de moins que « le processeur plus grand autorisé par les technologies actuelles » pour définir le B200. En effet, le GB200 est une solution un particulière issue de l’association de deux B200 et d’un processeur NVIDIA Grace pour des performances optimales.

En lui-même, le B200 est déjà un monstre de technologie, un monstre de puissance. La bête est conçue autour de deux cœurs de 104 milliards de transistors chacun pour un total, donc, de 208 milliards de transistors. On fait plus que doubler le nombre de transistors du H100 de génération Hopper. Une telle prouesse est rendue possible grâce à l’utilisation du nœud de gravure N4P de TSMC, un nœud 4 nm qui permet l’intégration de toujours plus de transistors tout en assurant une meilleure effecacité énergétique. NVIDIA préfère insister sur les peformances brutes de son nouveau bébé en évoquant « 2,5x les performances de la génération précédente ».

© TechPowerUp

Jensen Huang a tout de même pris le temps de préciser que la puce B200 dispose d’une interconnexion à 10 TB/s pour que les deux cœurs de 104 milliards de transistors communiquent dans les meilleures conditions. Il est aussi question d’un bus mémoire de 4096-bit exploité par 192 Go de mémoire HBM3E pour une bande-passante de 8 To/s. Excusez du peu et « le moteur d’une nouvelle révolution industrielle » si l’on en croit le patron de NVIDIA.