Vivendi réalise une OPA sur Gameloft et Ubisoft craint de subir le même sort

تمت الكتابة من قبل Hurricane
تاريخ النشر: {{ dayjs(1464880012*1000).local().format("L").toString()}}
تابعنا
هذه المقالة هي ترجمة تلقائية

Michel Guillemot, le président de Gameloft l’entreprise de développement mobile d’UbiSoft, devrait démissionner de son poste après que les actionnaires de la société ont soutenu une OPA hostile du conglomérat de médias français Vivendi.

Guillemot et son frère Yves, qui est le directeur général d’Ubisoft, ont essayé en vain de résister à cet achat non sollicitée de la part de Vivendi sur leur entreprise Gameloft. Mes les régulateurs du marché français devraient annoncer vendredi que l’offre de Vivendi a bien été acceptée par le conseil d’administration, ce qui donnera assez de pouvoir de vote au conglomérat pour évincer Michel Guillemot de son poste.

Certains analystes soupçonnent que ce rachat de Gameloft serait le début d’une manœuvre plus large de Vivendi pour acquérir l’entreprise UbiSoft dans sa globalité. UbiSoft étant la troisième plus grande société au monde de développement de jeux vidéo, et une société encore indépendante, l’acquisition d’UbiSoft par Vivendi si elle venait à avoir lieu serait l’une des plus importantes du secteur des jeux vidéo.

En Octobre 2015, deux ans après la vente de sa participation majoritaire dans Activision Blizzard, Vivendi a acquis une participation minoritaire dans les deux entreprises Gameloft et Ubisoft. Au fil des années, elle a grandement augmenté sa participation dans Ubisoft, ce qui soutient cette théorie.

Actuellement, les frères Guillemot contrôlent 15% des votes dans le conseil d’administration d’Ubisoft. En Avril 2016, après une nouvelle augmentation de ses parts, Vivendi contrôlent une participation dans 18% des votes de ce même conseil d’administration.


Vivendi a récemment déclaré qu’il n’y a « aucun projet » de sa part pour tenter une prise de contrôle d’Ubisoft. Mais c’est exactement ce que l’entreprise déclarerait même si un tel plan existait. L’entreprise affirme d’ailleurs que sa participation de 18% chez Ubisoft signifie qu’il mérite une représentation au niveau du conseil d’administration. En outre, connaissant la politique plus que douteuse de cette entreprise au cours des dernières décennies, un tel projet est largement envisageable.

Les frères Guillemot travaillent actuellement avec des conseillers financiers pour essayer de mettre en place un plan de défense contre une tentative potentielle de rachat de la part Vivendi. On leur souhaitent de réussir.

Yves Guillemot a précédemment promis que Ubisoft va « se battre pour préserver notre indépendance » et décrit l’investissement de Vivendi dans la société comme indésirable.

« Notre intention est et a toujours été de rester indépendant, une valeur qui, depuis 30 ans, nous a permis d’innover, de prendre des risques, créer des franchises bien-aimés pour les joueurs du monde entier, et qui a aidé l’entreprise à devenir l’une des meilleures entreprises de jeux vidéos au monde qu’elle est aujourd’hui « , a-t-il déclaré.

« Nous allons nous battre pour préserver notre indépendance. Nous ne devrions pas laisser cette situation -. Ni les actions futures de la part de Vivendi ou d’autres sociétés – nous détourner de nos objectifs. Notre meilleure défense est de rester concentré sur ce que nous avons toujours fait mieux : délivrer des expériences de jeu originales et mémorables. »

Via GameSpot